Les héros sont fatigués
Bon alors, ce 4ème opus… Ben je vais jouer one more time mon Francis Cabrel version guignols : « dzing (accord de guitare pourri), c’était mieux avant »… En effet, après une première demi-heure plus que correcte dotée de moult clins d’œil savoureux et d’une relation comédie père/fils dans la lignée du numéro 3, on assiste à une démission quasi-totale, à tous les niveaux : scénario (c’est simple, on ne comprend absolument rien à l’intrigue principale), mise en scène (quelques moments embarrassants du style Indy jr transformé en Tarzan), comédiens (Karen Allen, oh my god, quelle misère), musique (deux pauvres thèmes de trois notes – un pour la méchante, un pour les crânes – et le reste c’est du réchauffé), montage aux raccords parfois limites, etc… Dur. Les péripéties s’enchaînent sans liant, les relations entre les personnages se délitent avant de passer complètement à la trappe, bref, c’est du n’importe quoi. Du niveau de la MOMIE 2 à peu près (même pas de la MOMIE 1, ce qui, pour un INDY, fait mal au bide). Oui, désormais, c’est clair, l’aventure a un nom : BENJAMIN GATES ! Bon, je pousse le bouchon un peu loin mais, sérieusement, qu’est-ce qui leur arrive à nos amis George et Steven ? Ils sont là pour prendre l’oseille et basta ? Le talent, l’inspiration, décroissent-ils avec le nombre des années (quand je lis Stephen King, je me pose la même question) ??? Flippant. Enfin, ces gens là, au moins, ont-ils pondu des chefs-d’œuvre quand ils avaient la trentaine… Tout le monde ne peut pas en dire autant, votre serviteur le premier L