Buzz, suite...
Waouh, ça chauffe dur sur le site JRRVF, suita à l'annonce de la sortie prochaine de mon "COMMANDO DES IMMORTELS" :
http://www.jrrvf.com/forum/noncgi/Forum5/HTML/000897.html
Des Elfes ? La seconde guerre mondiale ? Le point de départ de mon nouveau roman a de quoi surprendre, j’en conviens (mais, après tout, je suis le gars qui a transporté 40 000 Zoulous à Londres : après ça, je peux tout me permettre ;-)…
Quelques petites précisions s'imposent :
LA BRECHE était un voyage dans le temps, ZOULOU KINGDOM une uchronie… Rien de tout cela dans LE COMMANDO DES IMMORTELS. Nous sommes ici dans le cadre d’un univers parallèle, un monde où les Elfes existent VRAIMENT et ont, grosso modo, le statut des amérindiens (avec quelques pouvoirs surnaturels en +). Une fois ce postulat de base ingéré, le reste coule de source. On peut alors imaginer que LE SEIGNEUR DES ANNEAUX écrit par Tolkien (dans CET univers parallèle) est une version « bigger than life », « mythologisée », d’évènements HISTORIQUES ayant vraiment eu lieu après la chute de l’Empire Romain : un groupe d’hommes courageux aura, grâce à un bijou (anneau ou « tiare d’Oribal » à la Alix) unifié des tribus de l’ouest face à un envahisseur venu de l’est (Huns ? Wisigoths ? Vikings ?). Peut-être y avait-il un druide à la longue barbe blanche dans ce groupe ? Toujours est-il que, passé ce grand chambardement, les Elfes du vieux continent seront partis à l’Ouest, donc vers les Amériques… bien avant Christophe Colomb ! Voilà pour le background (qui, simplement évoqué, est laissé à la libre imagination du lecteur et ne constitue en rien le coeur du roman. Autrement dit : ce livre n'est pas "LE 13ème guerrier", à savoir la version "réaliste" d'une légende ou fiction précise - BEOWULF, pour ne pas la nommer).
Autre point « litigieux » : pourquoi mêler notre bon professeur Tolkien à cette mission guerrière en Birmanie ? Tentative de récup’ ? Dérive commerciale ?... De mon point de vue, c’est la présence même de Tolkien qui donne tout son intérêt à cette histoire. Sans quoi on resterait justement au stade de la mission guerrière basique. Hors, là, nous avons le créateur de la plus grande quête de tous les temps, lui-même embarqué dans une quête « pour de vrai », alors qu’il est justement en pleine phase de rédaction de son chef d’œuvre (nous sommes en 1942... dans un monde parallèle, j'insiste). Le livre pose les questions suivantes : quels sont les éléments récurrents d’une quête initiatique ? Pourquoi ce type de récit est-il universel et résonne-t-il en nous de manière si puissante ?
Je mettrai bientôt en ligne quelques extraits de ma postface qui éclairciront, je l’espère, encore davantage, ma pensée et mes intentions…